juin 17

Caprice, “Je veux (…)” : Ce que cela signifie réellement

Temps de lecture : 4 minutes

Caprice et les phrases qui commencent par “Je veux (…)” : Ce que cela signifie réellement pour ton enfant

“Je veux des bonbons” , “je veux ce jouet” …

Comment faire face aux injonctions de ton enfant, où tu redoutes tant la potentielle tempête émotionnelle si tu lui refuses ?

Je t’ai déjà partagé mes 4 astuces pour éviter les crises dans les magasins avec ton enfant dans l’épisode bonus N°4 de la saison 1 du podcast que tu peux retrouver sur le site

Mais dans l’épisode d’aujourd’hui j’aimerais aller un peu plus loin et te permettre de peut-être changer de regard sur l’objet de convoitise de ton enfant…

Quand notre enfant nous dit “je veux ça”, nous le prenons pour un ordre, une injonction, un caprice.

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Et l’on interprète cela comme une menace d’une potentielle crise à venir…

Alors, certes, oui, l’expérience te prouve sans doute que les désirs de ton enfant font l’objet d’une crise derrière.

Mais peut être dû à nos réactions réflexes ?

Notre réaction au “je veux (…)” conditionne le comportement de notre enfant (caprice)

Je m’explique…

Ton enfant mentionne son désir.

Nous interprétons cela comme un caprice à venir.

On se tend, on répond fermement…

Notre enfant ne se sent pas entendu dans son souhait, pas compris, la porte se ferme

Il se braque, c’est la crise…

C’est un peu l’enchainement que je t’ai présenté dans la mini séance de coaching, dans l’épisode 37.

Il y a un lien direct entre la situation que l’on vit, notre façon inconsciente de la percevoir (nos pensées), comment on réagit et du coup ce que l’on obtient, car notre façon d’être influence le comportement réponse de l’autre…

Ce que je dis ici c’est que ta perception d’avoir l’impression de faire face à un caprice, à une crise potentielle, face au désir de ton enfant, conditionne le fait que cela le devienne !

Oui, je sais, ça peut paraitre tordu, tarabiscoté.

Et pourtant c’est ainsi que nous fonctionnons : nos pensées teintent la perception des choses, nous réagissons en conséquence et l’autre adapte son comportement par rapport à ce qu’il voit, ce qu’il en pense en retour et réagit…

C’est une boucle infinie et c’est pour cela que cela peut tourner si facilement au vinaigre !

Parce que nous avons tous des filtres inconscients sur la réalité d’une situation, et ces filtres sont tous différents selon les personnes ! C’est ce que l’on appelle les biais cognitifs, les croyances limitantes, etc..

Et c’est ce dont je t’aide à te défaire dans la formation S’élever en même temps que ses émotions.

Ça, c’était la petite première prise de conscience que je voulais t’apporter ou te rappeler.

Prends en compte toutes les émotions de ton enfant lorsqu’il te fait part de son désir : “je veux”

Le 2ème point que je souhaite aborder c’est te proposer un changement de regard sur le message de ton enfant.

Reprenons la situation :

Quand ton enfant te dit : je veux ces bonbons, ce jouet, etc., nous le voyons comme une demande.

Certes, je dois l’avouer, ton enfant serait effectivement ravi si tu acceptais de lui acheter cette peluche, ce jouet, ce livre, cette glace etc.

Mais ça, comme je te l’ai expliqué, c’est notre filtre de pensée qui modifie notre interprétation de la situation, et nous fait craindre un “caprice” à travers l’expression “je veux (…)”.

Je t’ai expliqué que ce filtre impacte ta façon de réagir, et donc conditionne en quelque sorte le comportement retour de ton enfant.

Mais ce filtre a un double effet kiss cool, tout aussi négatif !

C’est qu’il t’empêche d’entendre la demande réelle de ton enfant.

Quand ton enfant te dit qu’il veut ce jouet, ce qu’il te dit en filigrane c’est qu’il aime bien ce jouet. Qu’il aimerait pouvoir jouer avec.

Je veux ce jouet ne signifie pas complètement : je veux que tu m’achètes ce jouet.

Cela veut aussi dire : j’aime beaucoup ce jouet et ça me ferait plaisir de pouvoir jouer avec.

Parent, nous interprétons le “je veux un bonbon” par un “je veux que tu me donnes un bonbon”.

Seulement, “je veux un bonbon” signifie aussi “j’aime bien ce bonbon”.

Mais ce souhait, nous ne l’entendons absolument pas, nous focalisant sur le besoin exprimé, que l’on traduit par une injonction un ordre.

Derrière le désir exprimé par notre enfant, il faudrait aussi entendre le souhait, et non pas l’injonction.

Cette prise de conscience t’offre une solution face aux potentielles crises de ton enfant

Et prendre conscience de cela te permettra de sortir ton “arme secrète” pour éviter les crises de ton enfant qui désire quelque chose.

Tu peux te saisir de l’information de son intérêt pour accueillir les émotions de ton enfant et ainsi désamorcer une potentielle “crise” :

Cette voiture bleue te plait beaucoup, je le vois. Qu’est-ce que ce tu aimes dans cette voiture ? Qu’a-t-elle de plus que celle que tu as à la maison ? Ah oui, celle-ci a les portes qui s’ouvrent. C’est cela que tu aimes ? Pouvoir la manipuler pour jouer, et ouvrir les portières ?

C’est vrai qu’elle est sympa.

Si tu veux je te prends en photo avec, comme cela, je la note comme idée cadeau pour ton anniversaire ou Noël et l’on se souviendra du modèle exact.

Prendre en considération l’interet de ton enfant pour le jouet, le bonbon, l’attraction, te permet d’entendre toutes ses émotions : son désir de possession ET son intérêt pour la chose en question.

Tu sais, c’est cette astuce en parentalité bienveillante que tu as sans doute déjà croisée : Utiliser l’imaginaire de ton enfant pour le détourner :

Tu aimerais une glace ? Je comprends ! Tu aimes bien la glace ? Quel est ton parfum préféré ? Oh oui c’est bon. La prochaine fois que l’on viendra, on pourra peut-être effectivement prévoir d’acheter une glace. Moi je la choisirai au chocolat. Et toi, tu voudras la fraise, vu que tu viens de me dire que c’est ton parfum préféré ?

De cette manière, tu accueilles totalement les émotions de ton enfant : de son désir que tu lui offres le jouet à son expression d’attirance pour le jouet.

Tu entends son intérêt ET son désir de possession, sans tomber dans l’interprétation d’un potentiel “caprice”.

Tu le comprends donc, tous les désirs ne sont pas nécessairement des souhaits de possession.

Il y a beaucoup plus de signification derrière un “je veux” que ce qu’il n’y parait.

“Je veux” est aussi une manière d’exprimer l’interet que nous avons pour quelque chose.

Cas concret d’un désir inassouvi, mais entendu

Quand ma fille nous répète à longueur de journée qu’elle veut un chien et un lapin, c’est aussi une manière pour elle de nous signifier qu’elle adore les chiens et les lapins.

Si on s’arrête à l’interprétation d’une injonction de possession d’un animal, alors c’est la crise assurée à la maison, car mon mari ne souhaite ni l’un ni l’autre. Cela a provoqué beaucoup de disputes, de pleurs, de tristesse, de frustration, de culpabilité (de ne pas faire plaisir à notre fille).

Mais depuis quelque temps, on a adopté ce changement d’angle que je te propose aujourd’hui. C’est-à-dire entendre son amour des chiens et des chats.

Certes, son besoin n’est pas assouvi, car ni l’un ni l’autre n’a rejoint notre foyer. Mais elle ne se sent plus incomprise comme avant. Elle n’a plus cette sensation de porte close.

Nous entendons son amour et son envie d’avoir un chien et un lapin.

Et je t’assure que cela change tout !

Alors est ce que cela te tente de changer de regard la prochaine fois que ton enfant te fera part de ce qu’il veut ?

D’entendre l’intérêt de ton enfant qui se cache derrière et de prendre conscience de ta propre réaction qui peut être la raison pour laquelle les “je veux” de ton enfant se termine en crise de “caprice” (mon Dieu que je déteste cette expression, mais je n’ai pas encore trouvé d’une expression courte pour la remplacer !)

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