mars 5

Mini coaching parental pour un changement durable

Temps de lecture : 9 minutes

Mini coaching parental pour un changement durable dans ta vie de parent

Aujourd’hui, je voudrais te faire vivre un exemple de ce que tu peux vivre lors d’une séance de coaching parental.

Chaque séance est individuelle et donc personnalisée. Il n’y a donc pas 2 séances qui se ressemblent.

Mais la base reste finalement la même : la prise de conscience de ce qui se joue dans ton inconscient, qui te pousse à agir d’une certaine façon, d’une manière finalement assez automatisée.

Que ce soit par l’accompagnement individuel aujourd’hui ou par la formation s’élever en même temps que son enfant demain, mon but est le même :

T’amener à prendre conscience de ces réflexes, t’accompagner dans leurs déconstructions pour reconstruire à la place un modèle que tu as choisi. Et qui amènera une vraie différence avec ce que tu vis aujourd’hui.

C’est cela t’accompagner dans ton développement personnel.

Alors aujourd’hui je souhaite t’en donner un avant-goût en te proposant une mini séance de coaching parental.

Et tu le sais, selon moi, tout part des émotions.

Car les émotions sont porteuses de messages qu’il te faut apprendre à décrypter, comprendre pour pouvoir apporter la réponse adaptée à ton besoin.

Alors dans l’exemple d’aujourd’hui, je te propose un outil de décryptage de TES émotions pour t’aider dans ton quotidien de parent.

Car il faut bien reconnaître cette faculté à nos enfants : des émotions, ils nous en font vivre en permanence, tous les jours, plusieurs fois par jour!

Alors c’est parti pour apprendre à décrypter tous ces cadeaux que t’offre ton enfant !

Zoom sur ton quotidien de parent : Ce qui se passe lorsque ton enfant te pousse à bout

Prenons un exemple très simple, qui parle à beaucoup de parents:

Les jouets éparpillés dans la pièce, partout, sauf dans le bac où ils se rangent en théorie.

salon en bazar avec plein de jouets éparpillés sur le sol et abandonnés par les enfants

Que fais-tu lorsque tu fais ce constat ?

Comme moi et comme beaucoup de parents, je suppose, tu râles, répètes pour la 100 000 ème fois qu’il faut ranger quand il a terminé de jouer ! 

Répéter te met les nerfs en pelote, alors tu fais bien passer le message dans ta voix :

Tu cries :

“Et les jouets ! J’en ai marre de répéter et de devoir passer après toi ! Range quand tu as terminé! Le bac est là pour ça, zut à la fin!”

Ce à quoi, ton enfant, s’il daigne répondre, râlera à son tour, refusera. Bref, mauvaise ambiance en retour !

Analyse de la situation

Si je résume la situation, il y a :

  1. Le constat : les jouets éparpillés, abandonnés, non rangés
  2. Ta réaction : ton agacement qui se traduit par le reproche de la situation

Et enfin :

  1. Le résultat de tout cela : la mauvaise ambiance familiale, de la tension.

Tu me suis jusque là ?

Ça te semble familier ?

L’oeil du coach parental

Mon job lors d’un coaching parental, c’est de te faire prendre conscience qu’au-delà de ces apparences, il y a d’autres étapes qui interviennent (tu t’en doutes, sinon l’article serait déjà terminé !) et de manière plus ou moins inconsciente…

Faisons un petit zoom sur la scène.

La situation

Etape 1 du modèle de Brooke : la situation est purement factuelle

Le début est le même : la 1ère étape est effectivement le constat de la situation.

C’est une description factuelle, neutre. Je dirais que c’est là que réside le piège, la difficulté.

Il s’agit de décrire la situation sans aucun jugement. Un peu à la manière d’un texte descriptif dans un roman :

« Je vois des jouets sur le canapé, le tapis, sous la chaise.

Des jouets sans enfant dans la pièce. Des jouets abandonnés.

Le bac de rangement ouvert, mais vide, car les jouets sont dans la pièce.

Mon salon est une aire de jeux, mais sans enfant qui joue.

Seulement des jouets laissés à terre, loin de leur lieu de rangement.

Plus le lieu de repos que j’apprécie et souhaite retrouver. »

Mais entre ce stade et celui où tu réagis, il y a 2 étapes qui s’intercalent et où finalement tout se joue…

La pensée

Tout d’abord, il y a des pensées qui se formalisent dans ton esprit.

Par exemple, cela peut être : 

« Mais il se moque de moi, il en fait exprès c’est pas possible ! Ça l’amuse de me faire répéter sans arrêt les mêmes choses, me pousser à bout. Ce n’est pas faute de le lui avoir déjà répété les règles, mis les moyens à disposition. 

C’est du foutage de gueule, clairement il se moque de moi là! »

Etape 2 du modèle de Brooke : tu interprètes la situation factuelle avec tes pensées

Les émotions

étape 3 du modèle de Brooke : en fonction de ce que tu penses, tu ressens des émotions différentes

De ces pensées, naissent de manière quasiment instantanée une ou plusieurs émotions.

Je pense que vu ma formulation des pensées, tu auras compris qu’ici de la colère, de la déception, de l’incompréhension prennent racine.

Sans parler d’un sentiment de ne pas être respectée. Là c’est donc aussi ta valeur de respect qui peut être heurtée.

En coaching parental, c’est là la valeur ajoutée : le décryptage de ce qui se joue dans ces 2 étapes silencieuses, mais essentielles entre le constat d’une situation et ta réaction.

Ta réaction

Avec ces 2 informations supplémentaires que sont tes pensées et tes émotions, tu comprends exactement POURQUOI tu réagis ainsi.

étape 4 du modele de brooke : selon les émotions ressentis, tu réagis différemment

Le résultat

etape 5 du modele de brooke : le resultat diffère selon comment tu réagis

Le résultat, c’est la conséquence de cette chaîne de réactions : de la situation initiale à la façon dont tu réagis, qui génère une réponse chez l’autre (ici ton enfant).

Et si ta réaction est de crier, menacer, punir, tu imagines facilement la conséquence : la mauvaise ambiance familiale, de la tension, des disputes.

Comprendre pourquoi est la clé pour pouvoir agir durablement, et ne plus continuer dans ce cercle vicieux situation, réaction, résultat qui génère de la tension, de la mauvaise ambiance au sein de ta famille et grignote la relation que tu as avec ton enfant.

Mais tu le sais et le comprends : tout cela est également valable et transposable dans toutes tes relations : couple, famille, amis, collègues, voisins, etc.

Mon but lors d’un coaching parental, c’est de t’accompagner dans les prises de conscience, la mise en action. Car, si tu veux voir un changement réel et durable, c’est sur la racine qu’il faut agir, pas sur le résultat final qui est ta réaction et donc les conséquences…

Laisse-moi te présenter un de mes nombreux outils de coaching : La chaîne de transformation humaine (connu également sous le nom du modèle de Brooke) pour comprendre et utiliser tes émotions afin d’amorcer un changement durable dans la relation avec ton enfant et l’ambiance à la maison…

Mini séance de coaching parental des émotions : le modèle de Brooke Castillo

C’est un outil connu également sous le nom d’une coach qui en a fait sa marque de fabrique : Le modèle de Brooke Castillo.

Si ce modèle porte son nom, ce n’est pour autant pas elle qui l’a inventé. 

Le but de cet outil est la meilleure compréhension des émotions, pour pouvoir travailler à la racine et parvenir à une transformation profonde et durable. Afin d’obtenir le changement auquel tu aspires !

Explication du modèle de décryptage de tes émotions

Apprendre à décrypter ton émotion, c’est savoir partir d’une situation récurrente qui te pose problème, décrypter tout ce qui se passe, se joue dans cette situation pour en comprendre les rouages et pouvoir agir dessus afin de sortir de ce schéma répétitif, ce cercle vicieux.

C’est la prise de conscience que le résultat que tu obtiens découle directement de tes actions. Et que tes actions (ta réaction) sont elles-mêmes en lien avec tes émotions qui surgissent suite à tes pensées. Pensées qui sont le reflet de ton interprétation à une situation donnée.

comprendre le modèle de brooke par la réaction en chaine des 5 étapes

En clair, tes pensées, c’est un filtre de couleur avec lequel tu vois la réalité factuelle. De cette interprétation (et avec les épisodes qui traitent du sujet, tu sais que les interprétations, les distorsions sont des pièges dans la communication avec ton enfant) naissent des émotions. Émotions qui te conduisent à une réaction et à un résultat.

Prise de conscience de la réaction en chaîne

Tu le comprends, il n’y a donc pas de liens directs de cause à effet entre la situation et ta réaction, contrairement à ce que l’on peut penser.

Ce n’est pas ton enfant qui t’a énervé, fâché.

C’est ton interprétation du constat de ton salon transformé en salle de jeux abandonnée.

Pour être clair, je souhaite te faire prendre conscience qu’il faut cesser de rendre responsables nos enfants de notre état émotionnel :

“Tu me fatigues”, “Tu m’énerves”, “Tu m’épuises”.

Je t’en ai déjà parlé dans l’épisode 10, range la mitraillette à TU, elle te soulage peut être sur le coup, mais sur le long terme, elle est nocive pour ta relation avec ton enfant (et l’autre d’une manière générale !) 

communication non violente c'est ranger la mitraillette à TU

Responsable ?

Tu n’es naturellement pas responsable de ce qui se passe dans ta vie.

Mais tu portes seule la responsabilité de COMMENT tu le vis.

Tu as le pouvoir de choisir, de décider comment tu veux interpréter la situation. 

changer de regard sur la situation pour agir dessus

Sois tu continues comme aujourd’hui en conservant tes lunettes teintées qui génèrent tes réactions automatiques que tu connais. 

Soit, tu changes de paire de lunettes et t’ouvres à une autre interprétation, pour générer des émotions différentes… et donc réagir différemment !

Et c’est cela qui est intéressant dans ce modèle, dans cet outil que j’utilise en coaching parental.

Tu n’as pas à subir les situations, tes émotions qui accompagnent ton interprétation de celle-ci.

Tu peux les utiliser pour grandir, apprendre sur toi, et réagir différemment.

Tu as ce pouvoir.

Alors, laisse-moi t’accompagner pour l’apprendre!

Petit point sur les éléments de la chaîne :

Il y a 5 éléments qui s’enchaînent. Je te propose de les rebalayer à la lumière de ce que nous avons vu ensemble :

  1. La situation

Elle est factuelle, neutre. Pose tes lunettes teintées et regarde les faits. Sans jugement.

Descriptif. C’est tout. Ce que tu constates physiquement de la situation.

  1. Les pensées

Prends le temps de formaliser ce qu’il te vient à l’esprit à partir de la situation factuelle. Prends conscience du filtre coloré que tu poses sur la situation. C’est l’interprétation que tu as de la situation “il se moque de moi”, “il me cherche”, “il en fait exprès”, etc.

  1. Les émotions

Encore une fois, prends le temps : développe ton intelligence émotionnelle pour mettre en mot ce que tu ressens

Si tu as besoin d’aide pour ce point, je te conseille mon guide gratuit “la boussole des émotions” (ou bien mon accompagnement individuel ou ma formation si tu veux accélérer ta transformation !)

C’est crucial, pour voir changer tes comportements automatiques, de prendre le temps d’analyser ces 2 points : pensées et émotions.

  1. Ta réaction

Cette étape, tu la connais bien, c’est ce qui te vient automatiquement.

Mais maintenant que tu as appris à analyser ce qui se passe réellement en toi à travers tes pensées et émotions, tu es en capacité de déconstruire tes réactions automatiques, tes réflexes. 

Tu ne seras peut-être pas à chaque fois capable.

Moi non plus! Mais cela deviendra de plus en plus facile, au fur et à mesure que tu apprendras à faire le point sur tes pensées et émotions !

Encore une fois, sois indulgent.e avec toi ! laisse-toi le temps d’apprendre.

Ton enfant n’a pas appris à courir immédiatement. Il a d’abord plus ou moins rampé, mis accroupis, testé ses appuis, fait du longe meuble, avant de se lancer, marcher. Prendre de l’assurance pour enfin courir !

Et bien, c’est la même chose avec toi et ton intelligence émotionnelle. C’est un muscle psychologique qui se renforce avec le temps et en le travaillant !

coaching parental pour travailler son intelligence émotionnelle
  1. Le résultat

Comme tu as décortiqué tes pensées, tes émotions, agis en conscience et non plus par réflexe, et bien la conséquence est différente.

C’est ainsi que tu sortiras du cercle vicieux, des schémas répétitifs.

Car d’une situation donnée, tu as analysé ce qui se passait en toi, agit en conscience et donc obtient une conséquence, un résultat différent.

Reprise de l’exemple de ton salon en aire de jeux

Si je reprends mon exemple à la lumière de cet outil cela pourrait donner :

  • Je vois mon salon transformé en salle de jeux, abandonné par les enfants, des jouets éparpillés, non rangés. Pas le lieu accueillant et reposant auquel j’aspire
  • Je me rends compte que j’ai l’impression que mon enfant se moque de moi. Mais je sais en mon for intérieur que c’est faux. Il ne l’a pas fait sciemment. Simplement, c’est un enfant qui est un enfant : il vit dans le moment présent, a joué, est passé à autre chose et n’a pas réfléchi avant de passer à un autre jeu.
  • Je suis donc dans une émotion de compréhension vis-à-vis de mon enfant. Je ne suis pas sous l’emprise de la colère ou de la déception. Je suis dans une émotion d’indulgence et de compréhension.
  • Je vais voir mon enfant en train de jouer ailleurs pour lui expliquer ce que j’ai constaté : le salon n’est pas rangé. Comme je suis dans une émotion de compréhension, je suis dans la capacité d’agir plus calmement, de m’exprimer de manière positive : je peux rappeler mon besoin et la règle : J’ai besoin d’avoir une pièce accueillante et reposante. Ce qui n’est pas le cas avec des jouets éparpillés.
  • La règle ? Quand on a terminé un jeu, on le range pour passer au suivant.
  • Je suis bien disposée donc je peux proposer mon aide à mon enfant s’il m’accompagne. Ou bien disposée à attendre qu’il termine son jeu en cours pour ensuite revenir dans le salon ranger. Qu’importe le compromis trouvé, je suis dans la capacité de chercher ce fameux compromis avec mon enfant.
  • Le résultat : comme je m’exprime d’une manière calme et compréhensive, je suis émotionnellement ouverte, mon enfant le ressent, ne se sent pas jugé, blâmé. Il est lui aussi mieux disposer à entendre mon message de rappel. Et ouvert au dialogue. Bref, le résultat de tout cela ? L’ambiance est calme, sereine. C’est un échange positif.

Conclusion du coaching parental : le levier de transformation de la relation avec ton enfant est en TOI

Tu vois, même situation de départ et résultat opposé !

Ce qui a changé ?

Ton comportement, ta réaction ! Et cela grâce à la prise de conscience pendant le coaching parental de ce qui s’est joué en toi !

La raison même de pourquoi je ne te donne pas que des conseils « pour faire » avec ton enfant pendant un coaching parental. Pourquoi je préfère t’accompagner pour changer, adapter ta façon d’ÊTRE avec ton enfant.

Le levier le plus puissant selon moi pour voir une transformation dans la relation avec ton enfant est en toi. C’est pourquoi j’allie développement personnel et parentalité dans ce podcast et dans la formation “s’élever en même temps que son enfant”.

Si toi aussi tu en es convaincu.e, tu peux découvrir la formation ici.

Nuances concernant le coaching parental

Attention, je ne te promets pas du rêve, de la magie. Tu le sais, je ne crois pas à la “magie de la parentalité bienveillante” !

Il y a des jours où tu seras en mesure de faire ce travail de déconstruction.

D’autre pas.

Il y a des jours où ton enfant sera lui aussi dans un bon mood, et il sera réceptif à ton état émotionnel ouvert et accueillant et ça pourra se passer comme décrit.

Et il y aura d’autres jours où il sera dans un autre contexte émotionnel : il se sera disputé avec son ami, il n’aura pas réussi comme il le désirait son dessin, il se sera chamaillé avec son frère, sa soeur, son père, peu importe la raison : il ne sera pas dans un état émotionnel positif et réceptif. Il sera alors complètement hermétique au tien, et ce sera un refus et la porte ouverte à une dispute et à la mauvaise ambiance.

Et c’est normal, car c’est cela aussi la vie. Avec son lot d’imprévus, positifs, comme plus ou moins désagréable.

Donc, non, ça ne “marchera” pas à tous les coups.

Mais alors j’ai envie, si c’est le cas, de t’inviter à reprendre le modèle de déconstruction proposé : Analyse, cherche, comprends et adapte ta réaction. C’est une occasion supplémentaire pour apprendre et progresser.

Et tout comme la parentalité bienveillante n’est pas “magique”, les outils que tu voies pendant un coaching parental ne restent que des outils si tu ne t’en sers pas pour progresser…

Et là, c’est clairement une occasion supplémentaire pour toi de progresser dans ta façon d’être…

Bonus : Ce que tu peux apprendre à ton enfant en devenant à ton tour son coach

Ce qui découle de cet outil, tu peux le transmettre à ton enfant selon ces 2 principes :

1) S’énerver pour des choses dont tu n’as pas le contrôle ne sert à rien

Exemple :

Ton enfant s’agace d’être attaché et ne pas pouvoir bouger en voiture, alors que vous êtes dans les bouchons. Ton enfant peut se mettre à pleurer, crier, tenter de s’extraire de son siège, cela ne changera en rien la situation : la circulation est bloquée, vous n’arriverez pas plus vite à la maison.

Et je te glisse à l’oreille que c’est la même chose pour toi : tu auras beau pester contre le tracteur, l’accident, les travaux, cela ne change pas les faits : tu es bloqué.e dans les bouchons…

S’énerver pour des faits dont on a n’a absolument aucun contrôle, c’est inutile, mais surtout contre-productif, car cela nous conduit à un état émotionnel désagréable. 

C’est armer une bombe qui n’attend plus que l’étincelle pour exploser…

Bref, c’est vivre dangereusement inutilement.

Concrètement, apprends à ton enfant à distinguer les situations où il n’a aucun contrôle.

Et lui apprendre, cela passe par lui montrer comment TOI tu réagis dans de telles situations.

Si tu restes calme dans les bouchons, tu auras plus de poids à le lui expliquer que de lui crier de se calmer, car toi aussi cela t’énerve !

2) Si tu ne peux pas changer les choses hors contrôle, tu peux par contre agir sur comment tu les perçois, comment tu les vis.

La deuxième leçon de ce modèle de décryptage des émotions, découle directement de ce que je viens de te partager :

Si tu n’as pas de contrôle sur la situation, il en est autrement du filtre que tu appliques à la situation : comment tu la perçois.

Tu n’es pas responsable de ce qui t’arrive, mais tu es responsable de COMMENT tu décides de le vivre.

Tu en as le pouvoir.

En apprenant à lever le voile sur tes pensées et tes émotions. Retirer ce filtre qui teinte les faits.

C’est finalement exactement apprendre à ACCUEILLIR les émotions de ton enfant via ses pensées :

Si je reprends mes bouchons et l’énervement de ton enfant, tu peux lui faire prendre conscience :

Des pensées et émotions qui le traversent :
  • Rester coincé c’est rentrer plus tard à la maison
  • Avoir peur de ne pas avoir le temps de jouer autant qu’il le souhaite.
  • Penser “je perds mon temps”, “j’ai mieux à faire”
  • Je me sens bloqué, coincé, pris au piège, privé de liberté
  • Je ne peux pas bouger, j’ai besoin de bouger
  • Je me sens en colère
  • Je me sens frustré.e

Faire ce constat permet d’agir sur 

La perception qu’il a de la situation :
  • Ce n’est pas de ta faute si la circulation est bloquée
  • Là, tout de suite, tu ne peux rien faire pour changer cela : c’est hors de ton contrôle, indépendant de ta volonté.
  • Tu n’as pas volontairement voulu te retrouver bloquer.
  • Tu n’as pas le désir caché de l’empêcher de jouer en rentrant, de réduire son temps de jeu. Ça n’a jamais été ton but.
  • Tu n’es pas contre lui.

Cette perception différente de se rendre compte que ce n’est pas TOI, ce n’est pas CONTRE lui, change la donne.

Si ton enfant peut continuer de ressentir de la colère (ce qui est légitime), celle-ci n’est plus dirigée contre toi !

Ce n’est plus ton enfant contre toi.

C’est plutôt vous 2, face à la situation.

Un léger pivot de comportement, mais avec un grand impact sur le résultat.

La colère de ton enfant n’est plus dirigée contre toi.

Tu peux alors lui expliquer qu’avec ou sans colère, la situation est ce qu’elle est, ça ne changera rien, si ce n’est finalement l’ambiance entre vous, l’ambiance dans la voiture.

Et que vous avez, lui et toi, le pouvoir de changer la perception de la situation :

Oui, vous êtes bloqués, et si on saisissait cette occasion pour discuter du programme du weekend ? qu’aimerait-il faire ?

Qu’aimerait-il manger ce soir ? Il t’aide à inventer le menu de la semaine ?

Parler d’un jeu qu’il aimerait faire avec toi ?

Qu’importe.

Le but étant de lui démontrer que s’il n’a pas le pouvoir de changer la situation, il a le pouvoir de décider comment il veut vivre ce moment !

Ça, c’est lui qui le décide !

Exactement la prise de conscience que j’ai essayé de te montrer aujourd’hui dans cette mini séance de coaching parental !

Si tu souhaites retrouver facilement cet outil, tu peux télécharger gratuitement un petit mémo à ajouter sur le frigo, pour t’aider au quotidien !

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