octobre 23

Crises de colère de mon enfant le soir : Mon astuce pour désamorcer

Temps de lecture : 9 minutes

Crises de colère de mon enfant le soir : Mon astuce pour désamorcer les décharges émotionnelles de fin de journée

Tu connais, sans doute que trop, bien cette situation : Celle où ton enfant, le soir venu explose de colère et part en « crise »… Alors que tu n’avais rien vu venir…

Je souhaite te partager mon astuce afin de les désamorcer, ou au moins limiter la survenue de ces  » crises  » de colère du soir…

Car il faut bien avouer que c’est franchement déstabilisant de rentrer, après une journée bien chargée et où on est content de retrouver sa famille, de se prendre un retour de flamme, une colère sans fulgurante, quand ton enfant explose pour une broutille : ton refus d’un dessin animé, le refus d’un grignotage en rentrant, son échec à faire un puzzle, un regard de travers de la part de son frère ou de sa sœur.

Bref, que des choses qui passent habituellement sans souci, mais qui semblent déclencher ce soir chez ton enfant la 3ème guerre mondiale…

Le hic c’est que tu as toi-même ta journée dans les jambes, avec son lot de bonnes et mauvaises surprises qui ont entamé ton capital patience et empathie…

Très souvent, la colère de ton enfant trouve en toi son miroir et te contamine.

On se retrouve à exploser à notre tour et la soirée tranquille en famille s’éloigne comme un doux rêve…

Ça te parle ?

Et si je te disais qu’il existe un moyen d’éviter cette escalade infernale. De limiter la fréquence de ces crises de colère de fin de journée de ton enfant, ou tout du moins, d’en limiter le nombre et l’intensité ?

Un peu comme si tu parvenais à mettre un couvercle sur une grenade dégoupillée pour en étouffer le souffle et donc les répercussions ?

Ça t’intéresse ?

Car c’est exactement le sujet de l’article d’aujourd’hui!

Pourquoi est-ce important de savoir désamorcer les crises et colère du soir de ton enfant ?

Pourquoi mon enfant se met-il si facilement en colère le soir ?

Je vois 3 raisons à cela, qui peuvent en plus s’accumuler….

Prise en compte des besoins physiologiques

Pourquoi est-ce que les colères sont plus fréquentes et intenses l’après-midi ou en fin de journée ?

Peut-être, comme moi, as-tu remarqué que les matins semblent se dérouler plus facilement ?

Le matin, quand ton enfant a eu une bonne nuit, tous ses réservoirs « physiques » sont remplis pour la journée : il est reposé, il a mangé.

Il ne faut pas sous-estimer l’importance du sommeil dans le comportement de ton enfant.

Toi-même, si tu as eu une petite nuit, tu es probablement plus irritable que les autres jours…

De la même façon, peut-être fais-tu parti.e des personnes qui, comme moi, sont sensibles à l’hypoglycémie.

Je te déconseille de m’approcher si j’ai mal dormi et si l’on s’approche de l’heure d’un repas! Je suis alors plus proche de l’ours mal famé que de la maman bienveillante que tu imagines 😅

Sans parler de moi, je souhaite attirer ton attention sur les besoins essentiels de ton enfant, en passant en revue ses besoins au scan du HASARD.

Je t’en parle dans mon guide « La Boussole des émotions ». C’est un acronyme facile à retenir afin de vérifier les besoins primordiaux de ton enfant :

Hydratation : A-t-il soif?

Alimentation : pour prévenir les crises de colère de ton enfant liées à une hypoglycémie

Sommeil : Est-il suffisamment reposé ?

Activités physiques : Ton enfant s’est-il dépensé physiquement pour libérer son énergie ?

Relations sociales : S’est-il disputé avec un ami, un frère ou une soeur ? S’est-il fait « grondé » ?

Découverte : Est-ce que ton enfant a un besoin croissant d’autonomie ? Quelque chose qu’il veut tenter par lui-même, découvrir ?

Ton enfant vit une journée (comme toi) avant de te retrouver et entame son capital de départ

Le 2ème point à prendre en considération est que ton enfant, comme toi, a vécu toute une journée, qui a entamé également son capital initial de patience et retenue.

À l’école, à la crèche, là où il est gardé (même si c’est avec toi!), ton enfant s’adapte à son environnement et à ce qui est attendu de lui : Une certaine retenue dans ses réactions pour ne pas bousculer les copains, pour prêter, pour écouter les consignes, pour laisser passer l’enfant devant lui au toboggan, les petites disputes entre enfants, etc.

Ton enfant n’est pas seul sur terre et il s’adapte donc à ce qui compose son environnement.

Tout cela grignote son capital de patience pour la journée. Il encaisse, s’adapte… Et le compteur s’accumule.

Plus la journée avance, plus cela lui sera difficile, selon la vitesse avec laquelle son capital est grignoté.

S’il arrive à 0 et entre dans le négatif, c’est là que la journée commence à partir en cacahuète….

Notion de la figure d’attachement

À cela, s’ajoute un facteur supplémentaire lorsqu’il te retrouve.

La notion de « figure d’attachement ». Tu en as peut-être déjà entendu parler…

La Dr Anne Raynaud en parle très bien dans ses livres « La sécurité émotionnelle de l’enfant » et « Enfant sécurisé, enfant heureux« , et utilise la métaphore du porte-avion.

extrait du livre d'Anne Raynaud sur la sécurité émotionnelle de l'enfant et la métaphore du parent porte-avion

L’enfant est un avion qui apprend à voler. Pour apprendre à voler de plus en plus loin, le porte-avion doit toujours être dans les parages, pour sécuriser l’avion en vole.

Le porte-avion, le parent, est l’endroit où pourra se poser l’avion, se recharger, se remplir, se réparer.

Être une figure d’attachement pour un enfant signifie être la source de sécurité.

Si cela est positif, dans la vie, il faut bien l’avouer, ce n’est pas facile à vivre tous les jours.

Car cela signifie et explique le fait que ton enfant soit le plus difficile avec toi, en ta présence.

Quand il est avec des amis, en classe, chez ses grands-parents ou cousins, tout se passe relativement facilement.

Mais quand c’est le retour à la maison, ton enfant explose d’un rien, te semble peut-être même difficile.

En tant que parent, on peut même avoir le sentiment que notre enfant nous fait payer nos moments d’absence…

Or, c’est bien souvent une conséquence du fait d’être sa figure d’attachement… Et ça a un côté profondément ingrat, il faut bien se l’avouer…

Alors je vais te partager comment je m’efforce de me rappeler de voir la chose, pour te permettre de le vivre un peu plus facilement :

Quand tu constates que ton enfant explose avec toi, part en  » crises de colère « , rappelle-toi qu’il se permet d’être ainsi, car tu es sa figure d’attachement.

Cela signifie qu’inconsciemment, à ses yeux, il sait qu’il peut-être qui il est avec toi, car il sait que ton amour pour lui est profond et sincère. Indéfectible

Et c’est vrai… Si ton enfant commet la pire des erreurs, le pire des comportements… Une part au fond de toi continuera de l’aimer, par instinct protecteur et maternel. Même si tu peux rejeter son acte et être profondément déçu.e que tes valeurs n’aient pas été respectées.

Et bien, c’est cela, être la figure d’attachement : C’est quand ton enfant se sent en sécurité totale pour se permettre d’être qui il est, dans ses bons et ses mauvais côtés.

Il n’a pas besoin de faire semblant d’être quelqu’un d’autre avec toi.

Changement de regard pour bien comprendre ce qu’est une figure d’attachement :

Pour t’aider à peut-être mieux visualiser ce que cela signifie, je te propose un petit parallèle :

Quand ton enfant explose avec toi en fin de journée parce qu’il a accumulé beaucoup de tensions et s’est beaucoup contenu dans la journée, c’est un peu comme pour toi :

Tu ne réagis pas avec ton ou ta conjoint.e de la même façon que tu ne peux le faire avec des collègues, ton ou ta supérieur, des amis.

Tu vas encaisser et prendre sur toi certaines remarques, et tu pourras exprimer le fond de ta pensée lorsque tu te sentiras en confiance, au sein de ton foyer.

Même si cela peut être dur pour celles et ceux qui vivent avec toi. Car il n’est alors pas rare de ramener notre mauvaise humeur du travail à la maison et en faire pâtir ceux avec qui nous vivons et qui sont pourtant totalement étrangers à la situation qui nous a mis dans cet état !

On a quelques fois tendance à utiliser nos proches comme des punching-balls, pour des émotions, de la colère que nous avons ressenties dans un autre cadre…

Et bien, c’est exactement la même chose pour ton enfant !

En rentrant de l’école, de la crèche, du parc, il a accumulé un tas d’émotions, les a mis de côté en prenant, autant que possible pour son âge, sur lui… Et elles ressortent le soir venu. Relâchement provoqué par le retour de la figure d’attachement, mais également par une diminution de la capacité de se retenir avec la fatigue de la journée…. Et cela, même si tu as le sentiment que les émotions ont déjà débordé, qu’il a déjà explosé dans la journée !

Le cortisol généré pendant une « crise » perdure pendant 5h dans le corps. Et a un effet cumulatif. C’est-à-dire que même si ton enfant éclate pendant une crise de colère, ses effets biologiques perdurent encore pendant 5h… donc si un grain de sable survient pendant ce laps de temps, il vient de nouveau s’ajouter à la charge existante, avec le risque de dépasser le seuil déclenchant la crise suivante !

Si on cumule :

  • La fatigue de la journée,
  • L’hypoglycémie,
  • Le retour de la figure d’attachement,
  • Et beaucoup d’émotions accumulées dans la journée….

On a la recette du parfait Cocktail Molotov émotionnel !

Ne plus avancer à l’aveugle

Tu le comprends sans doute : Si tu ne sais pas ce qu’a vécu ton enfant dans sa journée, c’est un peu comme si tu avançais les yeux bandés : tu ne sais pas si tu traverses un champ de fleurs ou bien un champ de mines !

avancer à l'aveugle dans un champ miné quand on ne connait pas l'état émotionnel de l'enfant. 1ère cause des crises du soir

Il est donc très utile de te renseigner pour savoir où tu mets les pieds et si tu as besoin de certaines précautions !

Donner de l’attention (positive) à ton enfant

Réservoir rempli

L’autre avantage de tenter un désamorçage de la situation avec ton enfant en te renseignant sur sa journée, c’est de donner de l’attention à ton enfant. Et pas n’importe quelle attention !

Comme je t’en ai parlé dans l’épisode bonus N°5, discuter avec ton enfant pour connaitre sa journée te permet de lui donner de l’attention positive!

Cela permet de remplir son besoin affectif. C’est un moyen de lui consacrer du temps. Ce fameux temps de qualité dont je te parle….

nourrit votre relation et son estime de lui.

Et le 2ème effet Kisscool, c’est que s’intéresser à lui, sa journée, ce qui se passe dans sa vie permet de nourrir votre relation et son estime de lui!

Cela nourrit votre relation, car partager ainsi un moment ensemble pour discuter, c’est partager un moment de vie, d’intimité. C’est cela qui construit et nourrit une relation.

Et cela nourri également l’estime que ton enfant a de lui-même, car ton intérêt pour ce qu’il a fait, ce qu’il a vécu lui permet de se sentir intéressant, valoriser, digne d’intérêt.

Cela prend finalement très peu de temps, mais a beaucoup de répercussions positives pour ton enfant, et pour votre lien….

Développer l’intelligence émotionnelle de la famille

Cela peut te semble évident, mais je préfère que ce soit clair.

Désamorcer les potentielles  » crises de colère  » de ton enfant, les décharges émotionnelles est une façon de développer l’intelligence émotionnelle de toute la famille :

Pour ton enfant

C’est bien évidemment positif pour ton enfant parce qu’il va le vivre, l’expérimenter. Il va comprendre et assimiler que chercher à écouter le besoin et l’émotion de l’autre permet un soulagement émotionnel, une résolution de crise, parce qu’il va directement l’expérimenter en le vivant, grâce à ton accompagnement. L’aider ainsi à apprendre à vivre avec ses émotions va développer son empathie et donc son intelligence émotionnelle.

Pour toi

Mais c’est également bénéfique pour toi ! Par ce que tu mets en pratique avec ton enfant tout ce que tu lis, et ici ce que tu écoutes, comme conseils sur la parentalité et l’accompagnement des émotions. Ce n’est plus de la théorie. Tu le mets en pratique, tentes, expérimentes, réajustes.

Apprendre de ses multiples tentatives à la manière du film « Edge of tomorrow »

C’est également bénéfique pour toi, car ton enfant te voyant faire aura sans doute tendance à le reproduire avec toi en grandissant… Je te le partagerai plus tard dans l’article, mais maintenant, mes grands utilisent également mon astuce en me retournant la question !

Tu comprendras mieux très vite, on arrive bientôt à ma petite astuce 😉 Encore un peu de patience!

Pour les autres membres de la famille

Et dernier point, cela est bénéfique pour tous les autres membres qui composent votre famille, grâce aux neurones miroirs, au mimétisme. Cela peut être un frère ou une soeur ou bien ton ou ta conjoint.e

En te voyant ainsi déminer le terrain avec ton enfant, tu verras ton entourage appliquer les mêmes techniques entre eux, mais aussi avec toi !

C’est toute la famille qui développe ainsi son intelligence émotionnelle

Une crise en moins, c’est déjà ça de gagné!

J’ai gardé ce dernier argument pour la fin, tellement il est évident…

Éviter une crise potentielle, c’est toujours ça de gagné non ?

Comment désamorcer les  » crises  » de colère de ton enfant de fin de journée ?

J’arrive enfin à la solution et tu vas voir, c’est vraiment très simple

Mon astuce c’est de demander à mes enfants, en les récupérant à la crèche ou à l’école (mais ça peut être aussi lors du retour du parc, la fin d’une activité ensemble, etc.) comment s’est passé la journée en posant cette question :

As-tu des émotions cachées dans le placard ?

Le placard aux émotions

Le placard aux émotions, qu’est ce que c’est ?

Si tu connais mon guide « La Boussole des émotions », tu as sans doute croisé cette expression « le placard aux émotions ». C’est un guide gratuit que tu peux télécharger sur mon site, je te mettrai le lien en description. Ce guide te donne des outils concrets et faciles à mettre en oeuvre pour accompagner ton enfant dans la découverte et l’accueil de ses émotions… mais également les tiennes.

Ce que je nomme placard aux émotions, c’est la capacité que nous avons en tant qu’être humain à prendre sur nous, à nous adapter selon les codes et usages attendus de notre environnement. C’est une façon de temporiser nos émotions.

C’est exactement ce dont je t’ai parlé quand je t’ai expliqué que, comme toi, ton enfant a vécu sa journée en s’adaptant à son environnement :

Rester tranquille sur sa chaise à l’école, repoussé les attaques d’un ami de la crèche qui voulait prendre son jouet et donc se retenir de le pousser, des disputes avec un camarade de classe pendant la récréation pour savoir qui pouvait jouer ou utiliser la marelle, etc.

Les avantages du placard aux émotions pendant la journée

Tous ces petits moments où ton enfant a dû prendre sur lui, refréner son comportement naturel pour correspondre aux codes et usages de son environnement.

Toutes ces petites contrariétés, ce besoin de suradaptation génèrent inconsciemment et naturellement, chez tout le monde, des émotions. Selon leurs natures et leurs fréquences, selon l’âge de ton enfant, il va plus ou moins bien réussir à les gérer et à les enfermer à double tour dans son placard. C’est cela qui lui permettra d’adopter le comportement qui est attendu de lui en classe, à la crèche, au parc…

Ton enfant a acquis la capacité (essentielle pour vivre en société) de mettre sur pause ses émotions, pour les temporiser et les vivre quand ce sera possible.

Et surtout, accueillir une émotion c’est la vivre, la laisser passer. Temporiser c’est très bien, mais il faut également apprendre à la libérer !

Les avantages de vider le placard dès le retour à la maison

Le fait de poser la question à ton enfant s’il a des émotions dans le placard, tu lui apprends à les libérer !

Le plus gros problème, à mes yeux, de nous adultes, c’est que nous sommes passés maitres dans l’art de la temporisation de nos émotions. Mais nous ne savons pas ensuite les libérer pour les accueillir et leur permettre de nous traverser, de nous libérer.

Et finalement, nous le faisons d’une manière totalement incontrôlée, lorsque nous explosons. C’est là que nous avons le sentiment de subir nos émotions.

Alors que si nous apprenions à les libérer, écouter leurs messages pour les accueillir et les laisser sortir d’une manière consciente, le résultat serait tout autre !

Alors, apprendre à ton enfant à savoir « vider » son placard, c’est un sacré cadeau que tu lui fais.

accompagner les émotions de son enfant

C’est cela l’intelligence émotionnelle : C’est savoir vivre avec ses émotions, les écouter, savoir les accueillir pour ne plus subir leurs impacts négatifs quand elles débordent et deviennent hors de contrôle!

Pour ce qui est d’accueillir les émotions, encore une fois, si tu souhaites aller plus loin je te recommande de télécharger mon guide offert sur le site où je te partage plusieurs outils concrets et simples à mettre en œuvre pour apprendre à le faire.

Donc, demander à ton enfant s’il a des émotions dans le placard est bénéfique, car :

  1. Tu prends connaissance du terrain : Champ de mines ou champ de fleurs. Tu n’avances plus à l’aveugle !
  2. Si tu apprends que des émotions ont été mises au placard, tu peux désamorcer en permettant à ton enfant d’en parler, de vider son sac. Tu es alors en mesure d’apporter ton soutien moral, affectif et technique. Ton enfant se sentira écouté, compris, ce qui est déjà un puissant levier de soulagement. Sans parler du fait que cela renforce votre relation et complicité, car ton enfant ressent qu’il peut compter sur ton soutien.
  3. Tu apprends à ton enfant à savoir libérer ses émotions d’une manière acceptable !
  4. En te voyant faire, il apprend également comment apporter de l’aide émotionnelle aux autres. Tu développes son empathie !

Bonus : Vider le placard aux émotions est également bénéfique pour toi !

Mon bonus pour clôturer cet article est un conseil :

Lorsque tu poseras la question à ton enfant s’il a des émotions dans le placard, partage-lui les tiennes !

  1. Cela lui permettra lui aussi de savoir s’il avance dans un champ de fleurs ou un terrain miné !
  2. Te voir partager tes émotions, ce qui s’est passé dans ta vie lui permettra d’accélérer son processus d’apprentissage. C’est le pouvoir du mimétisme!

Pour te partager une tranche de vie personnelle, le placard des émotions fait partie de notre rituel de retrouvailles avec mes enfants. Quand je les récupère, je leur demande comment se sont passées leurs journées. Et une fois installés dans la voiture, dans notre cocon personnel loin des oreilles des autres, je demande à chacun de mes 3 enfants s’ils ont des émotions dans le placard. C’est un temps de parole pour chacun, et non une question posée une fois pour tous. J’individualise la question.

Et maintenant, c’est devenu un automatisme chez eux de me retourner la question si je n’ai pas encore abordé mon propre placard.

Ça nous permet d’apporter de l’aide, un désamorçage avant même que la crise n’explose, car ainsi tu fournis de l’attention et de l’écoute, qui sont les premiers pas dans l’accueil des émotions.

En procédant ainsi, j’ai drastiquement réduit le nombre et l’intensité des  » crises de colère  » du soir de mes enfants….

J’espère que cela t’apportera une piste de réflexion et peut-être une nouvelle habitude à adopter !

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