février 22

La Bienveillance tue ma Spontanéité 😕

Temps de lecture : 2 minutes

Peut-être t’es-tu déjà poser la question de la spontanéité, toi qui t’intéresses et te renseignes sur la parentalité « Bienveillante ».

Faire le choix d’une parentalité « consciente », positive demande une certaine dose de remise en question.

En tant que parent, on réfléchit si notre réaction est la bonne, s’il n’y a pas une autre façon de faire.

On met sur pause nos automatismes, nos réflexes.

Car nous avons fait le choix de cette parentalité justement pour ne pas reproduire ce que l’on a vécu. Ou pour l’améliorer.

Le double effet kiss cool c’est que toute cette réflexion, ces questions que l’on se pose, peut effectivement nous amener à penser que nous ne sommes plus spontanées.

Que la Bienveillance tue notre spontanéité…

Dans cette vidéo du 1er Café Papote, je t’explique pourquoi, à mes yeux, cela est une bonne chose !

Pourquoi perdre en spontanéité est une bonne chose ?

C’est une bonne chose car la spontanéité, selon moi, c’est en partie nos automatismes. Les réflexes que nous avons acquis, hérités, de notre passé, de l’éducation que nous avons reçu.

Or, c’est précisément une des raisons qui nous ont poussé à faire un autre choix d’éducation, à nous interroger sur le type de parent que nous souhaiterions être.

La spontanéité reviendra au fur et à mesure de notre progression sur le chemin de notre parentalité car nous construirons alors nos nouveaux automatismes ! Grâce à la plasticité cérébrale nous pouvons créer de nouveaux schémas de pensée, modifier les anciens pour faire une mise à jour de notre système ! C’est en cela que je vois la parentalité comme un moyen de développement personnel. Une façon de grandir en même temps que notre enfant !

La bienveillance « empire » le comportement de mon enfant

Ce qui peut être déroutant lorsque l’on avance et que l’on commence à voir les premiers effets de notre choix d’éducation, c’est la liberté que nos enfants ont acquise.

Cette liberté de remettre en question, de poser les questions, de chercher à comprendre.

C’est une bonne chose en soi. C’est ce que nous recherchons au fond : qu’ils deviennent des êtres capables de faire leurs propres choix, des choix éclairés. Pas des moutons.

Sauf que sans nous en rendre compte cela peut sembler se retourner « contre nous ».

Je me souviens de la première fois où Chocapic m’a poussé dans mes retranchements en remettant en cause certains de mes comportements. Sur le coup, je l’ai pris comme un manque de respect. Mais dans le fond, il a simplement pris la liberté que je lui laisse de comprendre les décisions, les règles. Ce n’était pas un manque de respect. C’était une question pour se faire sa propre opinion.

Cette expérience m’a ouvert les yeux sur le fait que la parentalité Bienveillante n’est pas une fin en soi. Mais un chemin, car à chaque moment de vie passé avec mes enfants de nouvelles situations, questions se présenteront. Et donc me permettra de progresser moi aussi !

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