mai 5

Sans barrières, ni frontières…

Temps de lecture : 2 minutes

Présenté comme cela, ça sonne plutôt pas mal, non? Et bien c’est tout à fait ce que je pense… Mais je parle ici de motricité ^^

Une barrière de sécurité?

La motricité libre, ou pourquoi nous avons fait le choix, avec le Zom, de ne pas mettre de barrières de sécurité, ni en bas, ni en haut de l’escalier…

Je passe ici sous silence également pourquoi nos enfants n’ont jamais été dans un parc, un « trotteur » etc… D’autres l’ont fait bien avant moi et surtout l’ont très bien expliqué…

Je pense notamment à Bougribouillons qui m’a permis de mieux comprendre cette notion de motricité libre et qui l’illustre magnifiquement… Cliquez si vous ne connaissez pas déjà (ou bien pour le plaisir de revoir ses graphismes empreint de bienveillance et de tendresse…)

Grandir en sécurité

Chocapic, puis Petite Chou ont naturellement été intéressés très rapidement par l’escalier. Notamment parce qu’au pied, se trouve leur espace de jeu… Nous avons alors, dès qu’ils ont commencé à se déplacer et montré un intérêt par ce grand espace bizarre, décidé de les accompagner dans l’appréhension de cet espace de la maison. La règle était simple : TOUJOURS en sécurité. La notion de sécurité étant différente selon le stade de développement de l’enfant:

Quand l’enfant commence le 4 pattes, la sécurité signifie en présence de Papa ou Maman, pour l’encourager, lui expliquer, l’aider. L’enfant se sent capable. L’escalier n’est pas l’interdit ultime où il faut se précipiter dès que nous avons le dos tourné car cela fait partie de son quotidien, il n’y a aucune interdiction. Nous ne faisons donc pas de « renforcement négatif » car l’escalier est « banalisé ». Seulement il y a la règle de sécurité: Toujours avec Papa ou Maman.

Ainsi soutenu, aidé, valorisé, l’enfant progresse très vite. Et apprend à monter à 4 pattes l’escalier. Et à en descendre ! Chez nous la consigne de sécurité pour descendre a toujours été de descendre à reculons. L’enfant maîtrise bien son geste, et surtout cela limite le risque de chute la tête en avant… D’autant qu’il est toujours accompagné d’un parent.

Plus grand, nos enfants ont ensuite appris à monter debout, et descendre, assis sur les fesses. Puis descendre, en se tenant aux barreaux. Toujours avec Papa ou Maman, en sécurité, devant ou derrière eux selon s’ils descendent ou montent l’escalier…

Aujourd’hui, il suffit que je dise à Petite Chou (2 bougies soufflées il y a tout juste 1 semaine) le mot clé « en Sécurité »pour qu’elle me montre avec un grand sourire qu’elle tient bien les barreaux pour descendre…

Et ça, c’est la plus grande satisfaction, de voir son enfant libre et heureux de montrer l’ampleur de sa capacité!

L’accompagnement est essentiel

Alors oui, tout n’a pas été rose car cela nous imposait de veiller sur eux, savoir où ils étaient… et la 1ère fois que nous avons vu que Petite Chou savait monter l’escalier… C’est en la retrouvant fière, en haut, sur le palier!

Oui elle aurait pu tomber. Oui elle aurait pu se faire mal. Mais un peu non… Car avant d’arriver à maîtriser la montée et la descente (car en voyant notre tête ébahie elle a voulu redescendre!), elle a énormément expérimenté. A eu des frayeurs maîtrisées avec nous à ses côtés. Elle a appris les bons gestes, et ceux qui entraînent une chute. Elle a appris de ses erreurs avec notre soutien et sécurité!

Le maître mot selon nous est donc l’ACCOMPAGNEMENT…

Je vous montre volontairement l’espace de « vie » des enfants en action, plein de bazar !

Mère-Credi

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